vendredi 11 avril 2008

Jeux Olympiques et politique

Le parcours de l'harmonie, soit le tour du monde de la flamme olympique, est devenue la vitrine par excellence de ceux voulant dénoncer le régime chinois : Tibétains et Reporters sans frontière en tête.

Plusieurs déplorent la politisation de ce symbole de paix entre les peuples, dont les origines remontent aux premiers Jeux de la Grèce antique.

Effectivement, quand on regarde les reportages du passage de la flamme à Londres ou à Paris, il n'y a rien de très glorieux là-dedans. Quand il y a tellement de policiers autours de la flamme qu'on ne la voit même plus, à quoi bon la faire défiler en ville?

Mais d'un autre côté, comment exprimer notre dégoût face à au mépris et à la suffisance qu'affiche le gouvernement chinois dans toute cette affaire? Le message véhiculé par celui-ci pourrait facilement se résumer à : "Il n'y a pas de problèmes, mêlez-vous de vos affaires!".

Boycotter les JO? Tout le monde trouve que c'est une mauvaise idée, j'en suis.

Boycotter les cérémonies d'ouverture? Ça serait la moindre des choses de la part des politiciens. Ne doit-on pas dépolitiser les Jeux?

En attendant, le seul moyen d'exprimer notre indignation face à la Chine reste le passage de la flamme. Le gouvernement chinois n'a que lui à blâmer si son parcours de l'harmonie n'est en fait que des mots creux, tout comme "territoire autonome du Tibet" et "République populaire de Chine".

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